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Photo du rédacteurPhilippe Zeller

Bonheur au travail et entreprise idéale

Dernière mise à jour : 1 mai 2020

On est bien d'accord, c'est un sacré buzz cette histoire de bonheur au travail! Mais ne sommes-nous pas en train de nous tromper de débat? L'entreprise peut elle ou même doit-elle tenter de garantir le bonheur? Allez, c'est parti pour un petit manuel d'utopie sur le concept d'entreprise idéale.

Comment une entreprise peut-elle assurer le bonheur à une personne qui vient de perdre ses parents, son chien et qui s'est fait plaquer par son conjoint? Ben, elle peut pas... Voila, voila

Garantir le bonheur, c'est le graal, mais ne nous mentons pas, c'est un objectif inatteignable. Pour mémoire, un objectif, ça doit remplir 3 conditions : être Atteignable, être Mesurable, être Jalonnable. Roooo... Proposer le bonheur ne remplit aucune de ces 3 conditions!


Que pourrait-on mettre en place qui pourrait être une solution alternative satisfaisante et atteignable? En bref l'entreprise idéale peut-elle exister?


Le "Etre bien" au travail

C'est là qu'intervient la notion de "être-bien". Cela, en revanche, un employeur peut se donner comme challenge de le proposer à ses troupes.

Mais attention, souvent il faudra conduire un vrai plan de transformation.

Déjà, il faudra plaire aux trois générations que sont les X, les Y et le Z - tous talentueux, mais avec des attentes à priori différentes.

On en a déjà parlé, donc on ne va pas refaire dans cet article toute la dissertation, et foncer directement aux conclusions.


Une culture d'entreprise

Si on doit se donner une direction universelle, l'idée c'est de créer de la confiance pour susciter l'implication et l'engagement. Et dans cette petite tour de Babel qu'est la création d'une culture d'entreprise, il conviendra de définir collectivement ses valeurs et de donner du sens à ses actes.

On va donc bouleverser l'organisation pour s'ouvrir à des démarches collectives, à la co-construction, à la sollicitation d'avis, aux décisions par cercles, etc.


Le pouvoir du collectif

Il faudra résister à l'inconfort de l'apparente perte de contrôle, dépasser le mythe du leader providentiel et créer les conditions pour être plus intelligent à plusieurs. Cela repose notamment sur deux leviers :

  1. une réelle diversité des personnes et des points de vue

  2. l’indépendance des acteurs, c’est-à-dire la capacité donnée à chacun d’exprimer son (réel) point de vue sans ressentir de pression à se conformer ni risquer d’être jugé.

Avec pour règle, l’écoute du point de vue de l’autre comme condition d’un échange constructif et de décisions performantes.


Le leader collectif

Dès lors, le rôle du leader est particulièrement déterminant : il n’est plus celui qui sait mais celui qui permet à la meilleure réponse d’émerger. Il doit, plus que jamais, attribuer une large part de son temps et de son attention à créer ce lien et à l’entretenir. Car le collectif ne se décrète pas. Il s’impulse et se construit progressivement.


L’intelligence collective, ne va pas forcément de soi et nécessite un apprentissage. Elle est le fruit de relations et d’interactions entre ses membres, leurs histoires, leurs expériences, leurs savoirs, leurs compétences, leurs points de vue, etc.


En conclusion, oui l'entreprise idéale peut exister dans notre monde professionnel, mais elle nécessite une vrai plan de transformation. Elle devra définir ses valeurs, donner du sens à ses actes.


Avant de terminer je voudrais revenir sur un ingrédient essentiel de cette transformation : la bienveillance.


Le management bienveillant

Le point de départ de de tout changement réussi, c'est la volonté du top management d'évoluer - vous pouvez, par exemple, vous inspirer d'Alexandre Gérard, le PDG de chronoflex qui fait figure d'exemple en la matière.

Une fois la décision prise, le premier ingrédient à verser dans le chaudron de la potion magique, c'est une notion qui à elle seule fait déjà des miracles, et j'en ai été le témoin dans ma propre entreprise : Le management bienveillant.

Loin d'être un truc de bisounours ou de hippie anarchiste, c'est une vraie piste de productivité. Il n'est ici nullement question de ne jamais dire non ou de toujours dire oui. C'est même bien le contraire: l'idée c'est de poser un cadre pour devenir des managers exemplaires et nous permettre d'avancer (un peu plus) sereinement vers toutes les démarches collectives et participatives.


Alors n'hésitez pas à consulter notre article "le management bienveillant en 6 points", ça vous donnera peut-être envie de tenter l'aventure.

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